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12 octobre 2008

"Ténébreuses" de Karine Alvtegen

Livre lu dans le cadre du jury de Septembre et séléctionné pour la suite du prix des lectrices de ELLE, catégorie "Polar".

(D'abord il faut que je dise que je n'arrive pas à retenir le nom de cette auteur...Impossible...et même en l'ayant sous les yeux j'ai du mal...dire que je suis prof de langue...Et c'est très dommage car je pense que je lirai d'autres livres d'elle!)

 

Ténébreuses

 

« Ténébreuses » est un roman noir, qui dévoile petit à petit des secrets de famille. Il y a plus ou moins une « enquête » sur des crimes mais elle est involontaire. En effet, un secret bien gardé pendant des années commence à s’effondrer insidieusement quand Gerda Persson meurt seule chez elle, de vieillesse. Les recherches innocentes qui sont faites dans son passé pour pouvoir l’enterrer dignement font ressurgir des drames du passé des pensées enfouies des protagonistes et font basculer la vie de ceux qui n’auront été que des victimes secondaires.

 

Sur fond de relations familiales et conjugales bancales, des personnages se cherchent, se déchirent et se dévoilent. Les personnages sont bien construits, détaillés avec leurs échecs ressortant de leurs réussites. Dans le passé ou le présent, ils se sont tous plus ou moins montrés prêts à tout pour conserver l’image qu’ils donnent au monde. Au centre du roman, Axel Regnerfeld, issu d’un milieu modeste, s’est hissé petit à petit dans le monde littéraire suédois au point d’être prix Nobel, son fils Jan-Erik, vit des retombées de la notoriété de son père, des femmes, les épouses, qui auraient pu être indépendantes mais qui se sont laissées enfermer dans un moule conventionnel. On trouve beaucoup de faux-semblants et de désir de réussite à tout prix.

 

Page 310, un prêtre donne la définition de la satisfaction : « sentir qu’on a reçu ou atteint ce qui raisonnablement nous revient de droit. » Les personnages du roman sont pour la plupart à la recherche de leur satisfaction personnelle quitte à tordre un peu (ou beaucoup) le cours de la vie pour y parvenir. Deux questions sont posées dans le roman et à mon avis elles résument le fond de l’histoire : « […] jusqu’où es-tu prêt à te laisser couler ? Tu es déjà tombé relativement bas. » page 275 et « Pourquoi avais-je besoin de toute cette gloire ? » page 315.

 

J’ai bien aimé ce roman plein de découvertes par petites touches par les pensées des différents personnages apportant des informations indirectes, aucun n’ayant vraiment connaissances de toute la situation. C’est roman sur les secrets de famille pas si bien gardés et sur la noirceur de la nature humaine. Mais est-ce un polar ou un roman psychologique ?

 

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