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9 novembre 2008

Cinéma : "Mesrine : l'Instinct de mort" de Jean-François Richet

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Soirée cinéma plus pour voir Vincent Cassel (que j'aime vraiment beaucoup) que Jacques Mesrine (que je ne connaissais pas vraiment, à part le titre "d'ennemi public n°1")

Synopsis (de allociné) : "Des années 60 à Paris au début des années 70 au Canada, le parcours criminel hors norme d'un petit voyou de Clichy nommé Jacques Mesrine."

Film en deux parties (2 fois deux heures, mais je n'ai pas trouvé le temps long pour ce premier film) sur la vie de Jacques Mesrine.

Ma vision du film :

Le film commence par la fin de l'histoire, celle que tout le monde connaît : Mesrine est abattu par la police, par surprise, dans sa voiture en pleine ville.

Puis, on se retrouve dans son passé, en Algérie, où le soldat Mesrine montre déjà de la violence "commandée" par ses chefs. De retour à Paris, il n'arrive pas à s'adapter à une vie organisée par ses parents et intègre le milieu du banditisme parisien (avec à sa tête un Gérard Depardieu très convaincant).

Homme entier, il ne supporte pas qu'on se mette sur sa route, il ne supporte pas le "manque de respect" qu'il "corrige" avec une violence extrême.

Après s'être trop fait remarquer en France (par la police comme par les gangsters), il fuit au Canada avec sa compagne qui est tout aussi impliquée que lui. Mais là-bas, ses actes criminels prennent encore de l'ampleur...

Même si nous sommes avertis au début que certaines parties sont fictives, le film est basé sur l'autobiographie de Jacques Mesrine et certains passages (notamment sur l'évasion de la prison canadienne) sont très certainement historiquement documentés, et pourtant il y a un côté presque invraisemblable, exagéré, dans la violence et dans ce qui semble l'inconscience de cet homme...

Peut-être est-ce parce que l'histoire de Mesrine, ce n'est pas l'histoire d'un homme inconscient, mais plutôt l'histoire d'un homme qui traverse la vie avec un sentiment de toute puissance, d'invincibilité, qui vit avec une assurance insolente : ce qu'il veut, il peut ; ce qu'il veut, il l'obtient!

Ajoutez à cela une violence incroyable...et vous avez l'ennemi public n°1...

Au niveau du film lui-même, la restitution historique des décors est vraiment très bien faite. Vincent Cassel est formidable, vraiment très juste, il est Jacques Mesrine. (Est-ce que j'ai déjà dit que j'aimais beaucoup Vincent Cassel ?) Gérard Depardieu (que je n'aime pas beaucoup...) est très bien. J'ai été un peu moins convaincue par Cécile de France, que par ailleurs j'aime bien d'habitude.

Ce film très violent (j'ai fermé les yeux à plusieurs reprises, écrasé la main de mon homme et hésité à me boucher les oreilles...) montre la vie d'un homme entier, une légende du banditisme certes, mais il ne le rend pas du tout sympathique...ce n'est pas héros mais c'est la figure mythique du gangster.

C'est un peu un "Scarface" à la française...

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