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1 décembre 2008

« Dope » de Sara Gran

Livre lu pour la séléction du mois de décembre du Prix de ELLE, catégorie "Polar".

 

dope_2

 

 

 

 

Au niveau du style, j’ai trouvé ce roman parfois maladroit ou alors peut-être mal traduit.

 

Au niveau de l’intrigue, Joséphine est une ancienne droguée transformée par un jeu de hasard en une espèce de détective qui doit retrouver une jeune étudiante tombée dans la drogue. Malheureusement, j’ai trouvé qu’elle n’avait pas beaucoup d’envergure. Les personnages, l’ambiance des bas-fonds, les années 50 ne sont qu’effleurés. Cela manque de substance et d’atmosphère. On pourrait être n’importe où, n’importe quand…

 

 

L’enquête en elle-même met un temps fou à décoller (pendant la première moitié du roman elle se résume à montrer une photo à toutes les connaissances de Joséphine). Il faut attendre la page 121 (plus de la moitié du roman) pour qu’un revirement de situation rende l’histoire intéressante et c’est à la page 166 qu’il y a une révélation vraiment accrocheuse et assez bien montée…Mais à ce moment là, il ne reste plus que 50 pages pour tout développer…

 

Ce n’est pas un mauvais roman mais je me suis ennuyée et suis restée sur ma faim quand cela a commencé à être intéressant. Dommage

 

 

 

En outre, je ne comprends pas les commentaires élogieux imprimés par l’éditeur sur la couverture : «Magnifique», «Addictif» et surtout « Si Raymond Chandler vivait aujourd’hui, il n’aurait pas fait mieux. Indispensable. » Il faudrait peut-être que les éditeurs évitent ces exagérations… Au pire les gens cités mentent un peu, au mieux c’est moi qui suis passée à côté de ce polar, car personnellement, je l’ai trouvé plat et sans saveur.

 

 

 

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Commentaires
E
@Antigone : oui, le parfait soufflé qui tombe à plat! Et pourtant, avec un peu plus de "personnalité" et de rythme, il y aurait eu moyen d'en faire quelque chose...il manquait le truc qui fait décoller le roman...(enfin, moi je dit ça, je ne suis pas auteur ;-)
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A
Bon, je vois que nous sommes du même avis, quelle déception, pfff, ce livre accrocheur est assez terne, au final !!
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E
@fantômette : c'est d'autant plus dommage que plus les maisons d'édition ont de moyens, plus le livre devient un "produit"...heureusement, il y a encore des livres qui échappe à la marée par le bouche à oreille...<br /> J'espère que les bibliothèques pourront toujours fonctionner correctement car, outre le fait d'apporter la culture à tous à moindre frais, c'est à mon avis, aussi un moyen de promotion (mais pas agressive) des auteurs...et de la littérature en général.
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F
c'est vrai qu'on retrouve plus ça chez les anglo-saxons. Mais ça vient en France, et surtout pour la "grosse cavalerie", comme si elle avait besoin de ça... pour ce genre de livre, on pense plus à un produit qu'à une oeuvre littéraire. En France le livre a un statut spécial : prix unique, aides publiques encore importante. tout ça est actuellement menacé au profit du commerce.<br /> voir ici :<br /> http://www.abf.asso.fr/breve.php3?id_breve=111<br /> et là :<br /> http://www.lekti-ecriture.com/signezpourlelivre/?petition=2%3E<br />
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E
@fantômette : C'est bien ce que je me disais. Dans ce cas, ce sont des citations d'autres auteurs assez connus, mais quand on ne cite QUE "Addictif", la personne a peut-être dit "La cocaïne, c'est addictif, mais ce livre est vraiment nul." (enfin, j'exagère un peu ;-)<br /> Je trouve que les anglosaxons raffolent des citations sur les 4ème de couverture mais qu'on ne le voyait pas trop en France...ça arrive peut-être maintenant...Le bouche à oreille, le conseil direct (d'une copine ou d'une super bibliothécaire) est plus sûr ;-)
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