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19 avril 2014

"Le parfum de ces livres que nous avons aimés" de Will Schwalbe

9782714448361

Will Schwalbe raconte les derniers moments passés avec sa mère, en phase terminale d’un cancer. Mais loin d’être un livre larmoyant, c’est plus une ode à l’espoir. Will et sa mère Mary Ann ont une relation très forte –c’est d’ailleurs une famille très unie- et ils ont toujours beaucoup partagé- mais ces moments liés à la maladie sont l’occasion de parler d’un sujet qui les passionne tous les deux : leurs lectures. Ils parlent de livres qu’ils lisent, qu’ils ont aimé, ils échangent. C’est d’ailleurs très dommage que le titre anglais n’ait pas été conservé : "The end of your life book club" ("Le club de lecture de la fin de ta vie") qui est non seulement plus joli mais plus proche du contenu du livre.

C’est une histoire d’amour pour les livres mais surtout une histoire d’amour d’un fil pour sa mère. Mary Ann Schwalbe est une femme assez extraordinaire : impliquée dans de nombreux projets essentiels dont le dernier, qu’elle mènera malgré la maladie : la création d’une bibliothèque à Kaboul. Elle a toujours été très impliquée auprès des réfugiés. C’est une femme ouverte d’esprit et investie dans tout ce qu’elle entreprend…

Et pourtant, malgré toutes les qualités que je peux reconnaître à ce livre, je dois dire que je n’ai pas pu aller au bout de ma lecture parce que j’ai fini par me lasser…

La relation mère-fils parfaite ("Maman et moi" à toutes les pages) devient presque caricaturale, les relations familiales semblent idéales (vous en connaissez beaucoup des familles avec 3 enfants adultes où tout le monde s’entend à merveille et où il n’y aurait aucun conflit vous ?). La mère est PARFAITE aussi, jusque dans sa gestion de sa fin de vie… elle finit même par paraitre un peu "donneuse de leçon" et même les évocations des livres ont fini par me lasser…

En fait, si le livre s’était arrêté à la page 250, j’aurai sans doute plus apprécié ma lecture mais l’idée qu’il fallait que j’en lise encore un tiers a été au-delà de mon envie : j’étais un peu écœurée comme devant un gros gâteau trop sucré et coloré –j’ai finalement trouvé l’ensemble un peu dégoulinant de mièvrerie… J’ai trouvé tout cela un peu "trop" : dans un roman de fiction on aurait trouvé cela irréaliste. J’ai aussi pensé à mon fils de 4 ans et demi qui me dit souvent « Maman, tu es la plus merveilleuse des mamans du monde »… J’espère qu’à 40 ans passés il tiendra un autre discours.

Dommage car ce roman montre la fin de vie sous une lumière positive ce qui ne peut qu’apportera du réconfort à certaines personnes.

Lu dans le cadre du logo 2014

D'ailleurs vous pouvez aller fouiner sur les blogs des copines jurées de ELLE : 

Ankya,  AwaBiancaBlandineCécile

Eva, FleurGaléa, Kirili

MarjorieMarieMeelly, Micmélo

MiorMusmePascale,

TynnValérieVirginie

 

Lecture "objet" pour ma ligne générale du petit bac 2014

J'inscris ce texte au Défi Livres de Argali zNLrpg-gSABTr5NM2onYd9Hm4lc

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Commentaires
L
Comme tu le sais, j'ai le même avis que toi !
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K
Bon, bon, bon... j'aurais pu être tentée, mais le mot mièvrerie m'arrête... ça m'énerve!
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A
J'avais trouvé ça un peu trop mièvre moi aussi. Enfin, trop axé "hommage à sa mère", et non "hommage aux livres", du coup ça m'avait déçue...
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R
bin oui au debut il donnait vraiment envie ce livre...mais lala comme tu dis...c beaucoup trop...comme un etalage de la connaissance de l'auteur....dommage...
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L
C'est dommage, le titre est tellement beau !
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