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Enna lit, Enna vit!
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20 septembre 2015

« Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre » de Ruta Sepetys

coeur

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Cela faisait un moment que j’avais envie de lire ce roman et en même temps le sujet me faisait un peu peur. Je savais que c’était un roman fort et j’ai donc profité des vacances pour le lire.

C’est ce que j’appelle un roman coup de poing qui nous montre un pan effrayant et horrifiant de l’histoire avec un grand H et la manière dont les êtres humains supportent et survivent à l’horreur (là aussi avec un grand H) et à l’injustice.

Lina est une jeune lituanienne qui vit avec son frère et ses parents. Son père est universitaire, ils sont cultivés et vivent une vie paisible. Lina est une artiste de talent qui ne peut pas s’empêcher de dessiner. Un jour, en 1941, le NKVD (les soldats soviétiques, qui s’appellera plus tard le KGB) les arrête sans explication et les déporte en train comme des milliers d’autres lituaniens.

Ils sont séparés, le père d’un côté, la mère et les enfants de l’autre et passent un temps qui semble interminable dans des wagons à bestiaux dans des conditions effroyables. Puis ils sont parqués dans un camp de travail puis envoyés en Sibérie et leurs conditions de vie deviennent de pire en pire…

Ce roman montre la nature humaine depuis la plus noire, en commençant par Staline et les ordres qui ont été donnés au départ mais aussi avec les personnalités des commandants et des gardes. Et il y a aussi la force dégagée par de beaux personnages qui essaient toujours, même dans des situations dramatiques, de faire ressortir le meilleur.

Ce roman est historiquement instructif car j'avais beau le savoir que Staline avait été un terrible bourreau, je suis sortie bouleversée car cela a été comme une prise de conscience de l’ampleur des choses. On parle beaucoup des camps de concentration et d’extermination nazis mais pas autant des camps soviétiques je trouve.

A la fin du roman, l’auteur ajoute quelques notes pour parler de l’histoire vraie puisque sa propre famille a vécu des choses racontées dans ce roman et elle s’est aussi servies de témoignages de personnes rencontrées.

Sans titre 1

2

J’ai terminé ce roman avec les larmes aux yeux. Je recommande cette histoire à partir de 14 ans mais aussi aux adultes !

Le hasard a voulu que cet été je lise aussi une BD qui parle des goulags en Sibérie («Little Tulip») : j’en fais la thématique du jour.

emprunté au CDI

jeunesse

 chez Titine

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Commentaires
C
C'est sûrement poignant et bouleversant mais peut être un peu trop pour moi en ce moment, j'attendrai un moment plus propice
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T
J'ai aussi été bouleversée par ce roman et je partage ton avis, même si on est déjà informé des horreurs perpétrées par le régime communiste, cette lecture nous faire prendre la mesure de ce que cela a vraiment été ...
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L
grand souvenir pour moi!!
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R
oui cela reste un genocidaire...il a meme voulu faire disparaitre son propre peuple, la georgie.....c'etait un malade que Poutine remet au gout du jour..helas.....on n'a pas assez insiste sur ses camps...bref cela doit etre fort tres fort....
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A
Je le lirai aussi et l'autre roman traduit, "Big easy" semble très bien aussi !
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