« Moderato cantabile » de Marguerite Duras (lu par Pauline Huruguen)
Je vais avoir un peu de mal à parler de ce roman, car je me suis assez ennuyée en l’écoutant (et pourtant la lecture de dure que 2h20 pour le texte intégral) et du coup, il n’est pas simple de mettre en avant l’histoire…
Anne Desbaresdes est une femme aisée et oisive qui n’a d’autre occupation que d’emmener son fils aux leçons de piano ou déambuler avec lui dans les rues de cette ville côtière dont son mari est le directeur d’une usine importante.
Un jour, son quotidien bien huilé s’enraye quand elle assiste à un crime passionnel dans le quartier du professeur de piano de son fils. Le lendemain, elle revient dans le café où a eu lieu le drame, attirée de façon presque morbide, car elle veut en savoir plus. Son fils joue dehors et elle se met à boire du vin avec un homme, ancien ouvrier qui a quitté l’usine et qui semble bien la connaître de loin. Ils parlent et ils boivent. Elle revient régulièrement, ils parlent et ils boivent… Sa vie l’ennuie…
Et le roman m’a ennuyée je n’ai vraiment rien d’autre à en dire… Désolée d’égratigner Marguerite Duras mais ces deux heures et quelques d’écoute ne me laissent vraiment pas de souvenirs marquants… Cette femme m’a plutôt fait pitié, j’avais envie de la secouer !
La lectrice Pauline Huruguen a lu ce roman avec une voix assez monotone qui allait très bien au personnage de Anne Desbaresdes… et qui a participé à mon ennui (mais je pense que j’aurai ressenti la même chose avec la version papier !)
Bref, je suis passée complètement à côté de cette histoire (ou alors, c’était le but de l’auteur et je suis tombée pile poil dans l’ambiance recherchée ;-)