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20 septembre 2015

"Little Tulip" de Boucq et Charyn

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J’ai emprunté cette BD car j’avais lu des billets très positifs sur la blogosphère il y a quelques mois mais je ne me souvenais plus vraiment de quoi il s’agissait  (même si je me souvenais que c’était un sujet dur et violent). En la feuilletant, j’ai craint que les dessins ne me plairaient pas mais j’ai quand même tenté pour me faire ma propre idée.

Et je me suis pris une claque ! Effectivement, si je ne mets pas de coup de cœur c’est uniquement parce que je n’ai pas été complètement emballée par les dessins qui m’ont un peu « dérangée » et la fin devient un peu « fantastique » et ça ne m’a pas paru vraiment utile, mais je dois dire que c’ets une vraie BD « coup de poing » !

Paul est tatoueur à New York au début des années 1970. Lui-même est extrêmement tatoué mais se montre très secret au sujet de la signification de ses tatouages. Il aide la police à faire des portraits robots de criminels car il a un grand talent de dessinateur et une très bonne perception des caractères. Malheureusement, dans le cas de viols et de meurtres en série qui ont lieu dans la ville, il n’arrive pas à « voir » le coupable.

En parallèle, Paul nous raconte son passé. En 1947, il vit avec ses parents à Moscou mais ils sont envoyés tous les trois au goulag en Sibérie. Ils sont séparés et  « Pavel », l’enfant de 7 ans qu’il est, doit grandir dans un « orphelinat » entre travaux forcés, exploitation sexuelle et peur. Ce qui le sauve c’est de savoir très bien dessiner et de faire des « tatouages » en pastel sur le corps de ses camarades.

Il cherche ses parents et se retrouve alors impliqué dans des gangs de criminels qui sont ceux qui dirigent réellement les camps. Il apprend l’art du vrai tatouage et connaît l’enfer des luttes de pouvoir entre des hommes plus insensibles les uns que les autres.

Cette bande dessinée montre avec violence et force l’horreur des goulags et montre que les soviétiques n’avaient rien à envier aux nazis dans le domaine de l’horreur et de la déshumanisation.

C’est malgré tout une histoire humaine positive puisque Paul en ressort grandi plutôt que détruit.

Les couleurs dans les tons bruns et aux couleurs chaudes donnent une ambiance très appropriée au récit.

Le hasard a voulu que cet été je lise aussi un roman jeunesse qui parle des déportations soviétiques (« Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre ») j’en fais la thématique du jour.

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emprunté à la médiathèque

 chez Titine (Jerome Charyn, le scenariste est américain et une partie de la BD se passe aux Etats Unis)

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Commentaires
L
pareil, la fin ne m'avait pas plu mais sinon, waw!
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R
J'aime beaucoup Boucq....vraiment...ah les goulags, j'ai ete elevee avec soljenistyne.....meme si on a essaye de critiquer son recit....mais oui Staline reste une horreur dans l'histoire mondiale....il a l'air fort ce recit didonc....
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A
Il y a des pépites dans cette collection du Lombard, j'en présente une autre (aussi pour le Mois américain) dans la semaine. Et je note celle-ci ! (J'ai aussi dans la PAL Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre...)
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