"Mange, prie, aime" de Elizabeth Gilbert
J’avais noté ce titre dans ma LAL il y a très longtemps, je ne me souviens même plus où je l’avais repéré. Ce livre de 500 pages n’est pas un roman mais le récit de l’auteur sur une année de sa vie où elle a changé tout pour se trouver. Peut-être que si j’avais eu conscience que c’était ce genre de livre (témoignage, quête de soi et tout ça) j’aurai été moins tentée…
Bon, disons le tout de suite, j’ai abandonné ce livre au bout de 200 pages (sur 500) et pourtant je le lisais dans de bonnes conditions, vacances de Noël, zéro stress ou pression… Non, je n’ai pas accroché… Et pourtant quand j’ai mis la photo de ma lecture en cours sur la page facebook Ennalit, plusieurs personnes m’ont dit avoir beaucoup aimé alors e m’attendais aussi à aimer…
Alors deux mots sur l’histoire et deux mots sur pourquoi j’ai abandonné.
Elizabeth Gilbert vit un mariage malheureux et connait une sorte de crise mystique. Quand elle se décide à demander le divorce, c’est une expérience assez terrible, une vraie bataille qui la plonge dans la déprime totale. Une fois son divorce prononcé, elle a la chance d’avoir une avance d’argent par son éditeur et prend une année sabbatique et part 4 mois à Rome, puis 4 mois en Inde dans un ashram auprès de son guru (elle est très orientée yoga et spiritualité) et 4 mois en Indonésie. Je me suis arrêtée à son arrivée en Inde…
La partie que j’ai lue parle beaucoup de son mariage, de son divorce, de sa dépression, de Rome (c’est la seule chose que j’ai aimé, car je suis allée à Rome et c’est une ville superbe), de nourriture (ne pas lire cette partie si vous suivez un régime stricte, vous aurez faim tout le temps)… Elle parle d’elle… « moi moi moi »… Vous me direz, « C’est une introspection, une quête de soi, c’est normal qu’elle parle d’elle. » Oui, mais je vous rappelle que je n’ai « que » 200 pages et j’étais déjà lassée… je pense qu’elle aurait pu se relire et faire des grosses coupes et passer ça à 100 pages.
Et puis pour être tout à fait franche, j’ai aussi trouvé que c’était assez mal écrit ou mal traduit car j’ai commencé à relever pas mal de maladresses de traduction (et quand dans un roman je commence à ne penser qu’à la traduction ce n’est pas bon signe !)
Bref, je me suis ennuyée, j’ai été lassée par les jérémiades de cette « pauvre petite fille riche parfaite qui s’en sort quand même si bien malgré tous ses malheurs et qui se fait plein d’amis en Italie car elle quand même très aimable» c’est vraiment trop autocentré et très américain pour moi. Je serai curieuse de voir le film pour avoir une idée de l’histoire…
Pour compenser mon abandon et mon avis négatif, je vous conseille de faire un tour sur Babelio, vous trouverez des avis enthousiastes (et quelques déçus comme moi ;-)
par ma collègue Anne