Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Enna lit, Enna vit!
Enna lit, Enna vit!
Enna lit, Enna vit!
Derniers commentaires
Newsletter
Archives
Visiteurs
Depuis la création 778 086
20 mai 2013

Des titres et un texte "spécial Eric Simard"

 

Voici une variante du jeu mensuel "Des titres et des textes". Al'occasion de la venue d'Eric Simard, auteur jeunesse, dans mon collège, j'ai essayé d'écrire un texte en intégrant les titres de ses romans présents au CDI. Pour la petite histoire, j'en ai lu 13 / 17 ;-)

 

 Voici les titres : 

Les aigles de pluie

L'arche des derniers jours

Les chimères de la mort

Cinq heures pour le sauver

Écoute la terre te parle

L'enfaon

Je suis un homme Martin Luther King

Les larmes d'Ithaques

Lettre au président du monde

La malédiction des petites racailles

Marie Antoinette à fleur de peau

On a volé mon vélo

Robot mais pas trop

Rosa Parks la femme noire qui refusa de se soumettre

Sohane l'insoumise

Les soldats qui ne voulaient plus se faire la guerre

Le souffle de la pierre d'Irlande

   

"Des tensions se faisaient sentir entre nos deux mondes. Depuis qu'Ithaques, le frère d'Elicta, était revenu chez lui en pleurant, et en expliquant entre deux sanglots : « On a volé mon vélo », on savait que la malédiction des petites racailles était à nouveau à l'ordre du jour....Même les enfants ne seraient pas épargnés...

Cette malédiction ancestrale avait été oubliée pendant quelques années mais les larmes d'Ithaques avaient tout réveillé...

Et pourtant, il y a des années, nos pères avaient décidés qu'ils allaient écouter les soldats qui ne voulaient plus se faire la guerre. Nos mères, Marie Antoinette à fleur de peau, Sohane, l'insoumise, et Rosa Parks, la femme noire qui refusait de se soumettre, avaient écrit une lettre au président du monde, Martin Luther King, pour qu'il arrête les combats. Elles lui avaient dit : « Écoute, la terre te parle! Le monde change, il faut changer avec lui et tu n'as plus que cinq heures pour le sauver! Jusqu'ici tu as agis comme un robot mais pas trop tard pour changer! Rappelle tes soldats! Retiens les chimères de la mort! Arrête les aigles de pluies acides qui bombardent les villes ennemies! »

Le président King fut saisi par ces mots. Il ne voulait pas être responsable de la destruction de la planète. Il ne voulait pas être le bâtisseur de l'arche des derniers jours du monde... Il s'écria : « Je suis un homme! Martin Luther King sera connu comme un homme juste et bon! »

Malheureusement, aujourd'hui, l'enfaon, le symbole de notre monde uni entre les hommes et les animaux, avec des peuples unis et harmonieux, était en train de se fissurer à nouveau...

Aujourd'hui, nous espérons seulement que le souffle le la pierre d'Irlande, si puissant et apaisant saura faire cesser ces débuts d'émeutes pour que nous restions en paix."

 

EDIT : Voici le texte de Véronique!

JE SUIS UN HOMME MARTIN LUTHER KING, voilà comme je me définissais, je voulais la liberté pour nous , Peuple d’Irlande, tout comme lui j’espérais que le monde se lèverait et viendrait à notre secours de peuple asservi par une puissance .

J’avais beau être du pays où LE SOUFFLE DE LA PIERRE D’IRLANDE , qui véhiculait l’odeur de la guerre, je considérais devoir être traité en soldat même si mon action n'était pas militaire. Souvent, on se réunissait chez Connla , pour boire une pinte et on entonnait un hymne de mon invention qui ressemblait à quelque chose prêt à ça , sur la musique française du champs de partisans :

"Enfant entends-tu le souffle de la terre d’Irlande,

Enfant entends-tu LES AIGLES DE PLUIE sur la lande ,

Soldat pense donc à Ryan ce grand et brave guerrier

Soldat tu auras seulement CINQ HEURES POUR LE SAUVER

Soldat écoute donc LA TERRE de tes ancêtres qui TE PARLE

Soldat entends-tu soldat Louis qui chante ton pays et te parle,

A vous LES SOLDATS QUI NE VOULAIENT PLUS FAIRE LA GUERRE,

A vous fiers soldats qui vous êtes battus pour cette terre ,

Demain debout sera notre grande armée sur la lande

Demain humera la Nation le parfum de la terre d’Irlande"

En plus de ce chant patriotique, j’aurais voulu écrire une LETTRE AU PRESIDENT DU MONDE , à Hubert Beuve-Mer, pour que le monde entier sache ce qui je passais ici. Les disparitions. Les meurtres. Les arrestations. Mais, oui, mais oui, au fameux créateur de ce journal lu par les plus grands, mais comment pouvais-je faire sortir un courrier du territoire. Comment informer le monde extérieur ? Je voulais que la vérité soit connue au moins jusqu’en Amérique, pays de Martin Luther King, ou bien jusqu’en France, terre des droits de l’homme.

Comment aurais-je pu expliquer autrement que par mes pamphlets que j’appartenais à l’IRA de façon passive ? Que je ne voulais pas tuer, même un anglais ? Que ma lutte à moi, c’était par l'écriture, par les mots que je la voyais ? Que je ne m’étais pas engagé pour n’être qu’un robot tueur aux mains d'activistes ! Moi je voulais me battre pour la liberté, pour leur liberté, pour ma liberté , de façon intellectuelle. Parfois, je savais bien que j’étais manipulé mais souvent je me disais «  ROBOT oui MAIS PAS TROP « , tout de même  pensaient-ils que j'étais dupe ??

L'idée me vint d'utiliser le réseau ITHAQUES dont ROSA PARKS était la tête, si j’arrivais à les contacter car prudents comme ils étaient, rentrer en contact était plus que difficile . Rosa , c'était une beauté de 40 printemps , le charme à l'état pur . Pour moi, Rosa PARKS était la femme noire qui refusa de se soumettre.. Certains bruits qui couraient sur son compte. En réalité , elle se serait appeler Sohane et on pensait tous que son nom de code aurait dû être SOHANE L’INSOUME .

Un jour, un soldat anglais qui la harcelait par des avances lourdes et assidues, avait voulu la faire s’agenouiller devant lui, pour l’humilier, pour lui rappeler qu’ici ce n’était pas les irlandais qui avaient le contrôle de ce quartier. Eh bien, elle avait préféré se faire tabasser plutôt que de plier .

Rosa s’habillait toujours de noir de puis la mort de son mari, et ne s’offrait pour seule fantaisie de porter un collier. Son collier, elle l’avait hérité de sa grand-mère. Il avait été confectionné avec des célèbres perles, LES LARMES D’ITHAQUES.

Rosa, cette femme si secrète, aimait dès qu'elle le pouvait lire, c’était une autodidacte. Depuis longtemps, elle courait dès qu’elle le pouvait à la bibliothèque de la ville , y empruntait tout ce existait. « On peut tout nous faire subir mais nous garderons la liberté de penser » se plaisait-elle à dire.

Son dernière livre lu avait été « le parfum » ,un ouvrage de poèmes portant sur l’histoire des tenues vestimentaires françaises au temps de Louis XVI . Je crois que le début c’était «  Parfum d’automne, humé par la couronne, que porte MARIE-ANTOINETTE A FLEUR DE PEAU, pour plaire à… «, la suite j’ai oublié, je vous l’avoue.

Pour s’y rendre Rosa empruntait toujours le vélo de son père. Elle avait pris pour habitude de le laisser au pied de la porte cochère. Mais un jour en sortant , elle fut vraiment contrariée , il avait disparu, volé. Comment pourrait-elle expliquer à son père, qu’elle , cette femme hors du commun, à la tête d’un réseau de militants irlandais, qu’elle venait de se faire voler son vélo ? Tout ça pour lire L’ARCHE DES DERNIERS JOURS, un roman futuriste sur fond de conflit nucléaire.

Elle avait contacté et mis toute sa troupe sur les recherches « ON A VOLE MON VELO, ON A VOLE MON VELO «  tiens un anagramme avait-elle ajouté « VOLE, VELO » , cette pensée la fît sourire un bref instant .. Allez ma petite racaille , que la MALEDICTION DES PETITES RACAILLES irlandaises s’abattent sur mon voleur de vélo . Allez cours vite Léon, cours vite LENFAON, avec tes jambes de gazelle, fais nous des étincelles ! Mais retrouvez moi mon vélo, nom d’une souris verte !!

J’avais pris rendez-vous avec Rosa. Pour nous contacter, nous avions mis en place un code. Elle devait s’asseoir près de la fenêtre à gauche de la porte et ne pas ouvrir son journal. Si elle s’asseyait à droite de la porte, je devais immédiatement partir. Si le journal était déployé, je devais partir. Elle resterait 30 mn pas plus.

Je bus donc ma bière bien tranquillement et m’apprêtait à quitter le pub tout en lui glissant ma lettre quand elle replia son journal vite fait. Elle partit plus vite que prévu…. Il y avait danger , c’était certain. Qu’avait-elle aperçu dans la rue ? Je quittais donc le pub en prenant soin de partir dans l’autre sens et espérant que nous pourrions reprendre contact …

Publicité
Commentaires
Pages
Publicité
Albums Photos
Publicité